Opiacés et opioïdes

Les opiacés (morphine, codéine) sont des substances qui proviennent de la plante d’opium.

Les opioïdes (fentanyl, Oxycodone) sont fabriqués par l’homme.

Les deux sont utilisés pour traiter la douleur. Certains sont prescrits par un médecin, et d’autres sont disponibles par des méthodes non réglementées, comme l’approvisionnement dans la rue. Les opioïdes et les opiacés se présentent sous diverses formes et peuvent être avalés, injectés et reniflés.

Research conducted by the Pain Management Society of Canada (1) (2019) shows that policy needs to reflect an understanding of the ways that chronic pain affects many people. La consommation nocive d’opioïdes chez les Premières Nations est une conséquence directe de la colonisation et de traumatismes intergénérationnels (tentative de destruction des cultures, des langues et des liens avec la terre et la famille).

« On dit que le Grand Esprit a œuvré pour que ce dont nous aurions besoin pour vivre notre vie, pour toujours et à tout moment, quelles que soient les circonstances, soit pensé et intégré à la Création. » (Aîné Jim Dumont)

Pourquoi abuser des opioïdes et des opiacés?

Certaines personnes abusent des drogues pour les aider à faire face à la réalité, de la même façon que les personnes consomment de l’alcool et d’autres substances : l’état de « high » (euphorie) temporaire peut offrir confort et soulagement.

Certaines personnes essayent de composer avec des problèmes de pauvreté, de logement médiocre, de chômage, de traumatismes intergénérationnels et de traumatismes de l’enfance, lesquels peuvent provoquer des cauchemars, la dépression, de l’anxiété, des difficultés à nouer des relations et une faible estime de soi. En ce qui concerne les opioïdes et les opiacés, les gens peuvent éprouver des sentiments d’engourdissement, de calme, de réduction de la douleur, de soulagement, et d’autres effets. (Trousse d’outils sur les opioïdes et la méthamphétamine)

Pourquoi les toxicomanes ne peuvent-ils tout simplement pas arrêter de consommer?

Lorsque des personnes commencent à consommer des opioïdes, la dépendance physique se produit rapidement puisque la drogue affecte la zone du cerveau associé à la récompense et à la douleur, ce qui signifie que les gens peuvent chercher à consommer davantage de cette substance, créant ainsi une tolérance et en nécessitant davantage pour obtenir les mêmes effets.

Avec les opioïdes et les opiacés, les gens peuvent ressentir des sensations d’engourdissement, de calme, de diminution de la douleur, un sentiment de soulagement et d’autres effets. La drogue modifie le cerveau à un point tel que l’individu qui la consomme ne pourra pas se sentir équilibré physiquement ou émotionnellement s’il ne consomme pas davantage de cette substance. (Trousse d’outils sur les opioïdes et la méthamphétamine)

Impacts à court et long terme des opioïdes et des opiacés

À court terme : Somnolence, constipation, impuissance chez les hommes, nausées et vomissements, euphorie, difficultés respiratoires, maux de tête, vertiges, confusion

À long terme : Tolérance accrue, dépendance physique, lésions hépatiques, stérilité chez les femmes, aggravation de la douleur, symptômes de sevrage menaçant la vie des bébés nés de mères prenant des opioïdes

(Brochure d’identification des opioïdes)

Symptômes de sevrage des opioïdes et des opiacés

Les schémas respiratoires, le métabolisme, la tension artérielle, la température corporelle et les cycles de sommeil et d’éveil peuvent être affectés.

Les symptômes de sevrage peuvent être graves. Ils peuvent inclure des fringales intenses, de l’insomnie, des douleurs musculaires, des vomissements, de la diarrhée, de la fièvre, etc. Le sevrage peut mettre la vie en danger.

(Brochure d’identification des opioïdes)

Répondre aux besoins de populations précises

  • Les femmes enceintes et les mères sont victimes de stigmatisation et de traumatismes en raison de leur dépendance aux substances. La plupart des femmes enceintes et des mères actives qui consomment des substances veulent être de bonnes mères et pourraient chercher à obtenir du soutien.(2)
  • Les jeunes ont des forces, mais les systèmes et les conditions systémiques ne reconnaissent pas toujours la manière dont les jeunes sont touchés. Le système de placement en famille d’accueil peut entraîner un risque supplémentaire d’isolement, de stigmatisation et de traumatisme.
  •  Les membres de la communauté LGBT, bispirituelle, non binaire et transgenre peuvent être la cible de stigmatisation en raison d’influences coloniales et de malentendus. Il peut également y avoir une stigmatisation et un malentendu dans la société en général et parmi les fournisseurs de services qui ne savent pas comment travailler auprès de ces populations.
  • Les personnes âgées sont exposées à la maltraitance, à la pauvreté et à d’autres formes de vulnérabilité qui peuvent être aggravées par l’influence de la dépendance aux opioïdes et de la consommation de substances nocives. Elles peuvent être chargées d’élever leurs petits-enfants ou avoir trop de responsabilités et pas suffisamment de soutien.

(1) Sondage réalisé en 2019 par la Chronic Pain Association of Canada : https://drive.google.com/file/d/1P5-BzB4Cimymnusn1U3ECfFHIOyYD0mU/view.

(2) BC Opioids and Mothering Toolkit: http://bccewh.bc.ca/wp-content/uploads/2019/11/CEWH-01-MO-Toolkit-WEB2.pdf

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